" Je n'ai jamais voulu faire la moindre chirurgie esthétique. Si je suis accro au maquillage que je trouve ludique et flatteur, aux crèmes de soins qui nous vantent des paradis artificiels, je suis hermétique aux interventions esthétiques. Il faut laisser la médecine aux malades et je ne suis pas obsédée par mon physique au point d'intervenir.
C'est la remarque d'un ami qui m'a fait réfléchir : il trouvait dommage que mon sourire soit éteint. Email évaporé et dents creusées par l'acidité, je me suis alors rendue compte que j'étais devenue complexée par l'usure de ma dentition, largement visible à l'oeil nu jusque sur les dents de devant.Et me voilà arrivée sur le fauteuil du docteur Addi, sereine car elle m'a été recommandée par l'orthodontiste de mes enfants que je tiens pour une professionnelle hors pair depuis une décennie.
J'ai aimé le regard bienveillant et attentif qu'a posé le docteur Addi sur mes dents, qui n'étaient pas un problème pour moi, juste une gêne. J'ai aimé qu'elle se taise, qu'elle réfléchisse, qu'elle évalue la situation, qu'elle écoute et entende mes réticences et mes craintes, mon refus de toute intervention définitive. Et puis, finalement, j'ai eu envie de lui faire confiance. A l'aveugle! J'ai dit banco.
Nous avons envisagé plusieurs solutions avant d'arbitrer pour six facettes.  Tout au long de ce périple vers mon nouveau sourire, le docteur Addi et sa prothésiste ont été à l'écoute, soucieuse de respecter mon extrême attachement au naturel, mon envie d'avoir l'intervention la moins intrusive possible.
 Ces six facettes ont changé ma vie. Moi qui aime sourire, je peux à nouveau le faire largement sans crainte. Elles font partie de moi, comme si le docteur Addi m'avait finalement rendu mes vraies dents, sans l'usure et la corrosion du quotidien. Je suis heureuse de lui avoir fait confiance. Même mes enfants n'y ont vu que du feu, inquiets de cette "lubie" dans un premier temps, ils ont aussitôt reconnu que c'était très bien, oubliant aussitôt une décennie de dents abimées. "